Trois bandes de couleur partagent l’espace dans lequel se déroule la scène.

• En haut, une bande vide : espace réservé à Dieu ? Dieu, on ne le voit pas. Je n’en vois que des signes : 7 rayons de lumière, colombe, les anges… l’acte de foi est nécessaire. On décèle dans ce ciel vide le choix fait de la non représentation.
• Deux autres bandes :
− rosée, une bande de ciel humain ;
− verte, la terre où reposent les pieds, verte de l’espérance.

Jésus, imberbe, apparaît comme le plus petit d’entre tous. Son regard tourné vers la droite de l’image regarde vers l’avenir.
Jean-Baptiste est représenté en habits somptueux, désignant de la main celui qu’il est venu annoncer.
Les anges, porteurs de diadèmes, sont présents, mains recouvertes d’un linge en signe de respect. Ils manifestent eux aussi la présence de Dieu dans ce moment.

Notons que les pieds de Jean-Baptiste et des anges dépassent du cadre : ils sont déjà plus loin.
Jésus ne semble pas plongé dans l’eau : c’est l’eau qui semble jaillir vers lui, depuis ce flot tressé qui évoque le Jourdain.
L’eau et l’Esprit sous forme d’une colombe se rejoignent en lui.