« Notre Père, qui es aux cieux… »
Tu es le créateur, et tu prends soin de moi, de nous. Tu es notre Père.
Que signifie vraiment appeler Dieu « Notre Père » ?

Dans l’épître aux Galates 4,6 nous lisons : « Dieu a envoyé son Fils (…) pour qu’il nous soit donné d’être fils adoptifs. Fils, vous l’êtes bien : Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, qui crie : Abba – Père. »

L’épître aux Romains 8,15-16 nous redit :« Vous n’avez pas reçu un esprit qui vous rende esclaves et vous ramène à la peur, mais un Esprit qui fait de nous des fils adoptifs et par lequel nous crions : Abba, Père. Cet Esprit lui-même atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. »

Reconnaître Dieu comme Père, c’est accepter que tout nous soit donné : il nous faut accueillir.
Nous sommes devant lui comme celui à qui Il fait confiance, celui qui est accepté tel qu’il est, celui qui est libre, responsable.

« Comme un père est tendre pour ses enfants,
Le Seigneur est tendre est tendre pour ceux qui le craignent ;
Il sait bien de quelle pâte nous sommes faits,
Il se souvient que nous sommes poussière. » Psaume 103 13-14.

Le mot « cieux », en Hébreu, est un mot qui ne se trouve jamais qu’au pluriel.
Les cieux sont, par excellence, le lieu où la volonté du seigneur est pleinement accomplie, et la terre le royaume humain.
Les cieux expriment la transcendance, l’altérité.

En parallèle avec cette idée de distance, nous avons aussi une notion de profondeur : Dieu est au plus profond de l’homme.
Notre Père qui es aux cieux : Toi qui es Dieu, Toi qui es à l’origine toi que je ne peux pas rejoindre.